Pathologies et douleurs courantes en cyclisme
- Willy NICOLAS-LUCAS

- 1 mai
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 7 sept.
Le vélo est globalement une activité à faible impact traumatique, mais la répétition des gestes et parfois un mauvais réglage du vélo (hauteur de selle, longueur de potence, position des cales, etc.) peuvent entraîner des pathologies mécaniques.
Petit tour des motifs de consultation courants :

1. Membres inférieurs
Syndrome fémoro-patellaire (douleur antérieure du genou)
→ Souvent lié à une selle trop basse, un mauvais positionnement des cales ou un excès de braquet.
Tendinopathies du genou
Tendinite rotulienne (douleur sous la rotule)
Tendinite quadricipitale (au-dessus de la rotule)
Tendinopathie de la patte d’oie ou du tendon poplité
Syndrome de l’essuie-glace (bandelette ilio-tibiale)
→ Douleur latérale externe du genou, aggravée par le pédalage prolongé.
Douleurs achilléennes / tendinite d’Achille
→ Liées à un mauvais réglage des cales (talons trop relevés ou trop bas).
Douleurs de hanche
→ Souvent liées à un manque de souplesse ou une selle trop haute.
2. Tronc et rachis
Lombalgies (douleurs du bas du dos)
→ Position trop cambrée, manque de gainage, potence trop longue.
Douleurs cervicales (douleurs de nuque)
→ Position prolongée en extension pour regarder la route, tension des trapèzes.
3. Membres supérieurs
Syndrome du canal carpien ou compression du nerf ulnaire
→ Fourmillements dans les doigts ("main du cycliste"), surtout si appui prolongé sur le cintre.
Douleurs aux poignets et aux coudes
→ Vibrations, appuis prolongés, guidon mal réglé.
Douleurs à l’épaule
→ Mauvaise répartition du poids, potence trop longue ou trop basse.
4. Région périnéale / siège
Selle mal adaptée → engourdissements, douleurs périnéales, compressions nerveuses (nerf pudendal, aussi appelé nerf honteux).
Irritations / frottements cutanés → si cuissard inadapté ou mauvaise hygiène.
✅ Facteurs aggravants principaux :
Mauvais réglage de la position (hauteur et recul de selle, longueur potence, position cales).
Augmentation brutale de la charge d’entraînement.
Manque de gainage / souplesse.
Équipement inadapté (selle, chaussures, cuissard, gants).
















