Durée
La durée d’une consultation chez un ostéopathe varie selon la façon de travailler du praticien.
On peut toutefois estimer que 30 à 45 minutes sont généralement nécessaires.
Première consultation
Lors du premier rendez-vous avec un ostéopathe, la séance est relativement plus longue car il faut établir une fiche concernant vos antécédents de santé (médicaux, chirurgicaux, traumatiques, orthopédiques, médicamenteux, …). Ceci est essentiel pour déterminer la stratégie de traitement la mieux adaptée, et éventuellement savoir si certaines manipulations sont contre-indiquées.
Ce questionnaire médical ne sera pas nécessaire à chaque visite, mais il est important de tenir informé l’ostéopathe des nouveaux éléments susceptibles de compléter votre dossier.
Si vous disposez d’examens d’imagerie, et plus particulièrement s'ils concernent votre rachis, pensez à les présenter au praticien.
Notez qu'il est recommandé aux patients mineurs d’être accompagnés d’au moins un parent lors de la consultation, ne serait-ce que pour les rassurer. Cela reste valable pour les consultations ultérieures.
Interrogatoire (anamnèse)
L’interrogatoire précise ensuite le motif de consultation. L’objectif est alors de recueillir les informations utiles pour déterminer, dans un premier temps, si ce motif relève des compétences d’un ostéopathe ou s’il est nécessaire de consulter un autre professionnel de santé. Pour cela, des examens complémentaires peuvent vous être demandés (examens d’imagerie, examens biologiques, …). S’ils ont déjà été effectués au préalable, pensez à les emmener.
Dans un second temps, les questions doivent permettre de cibler plus précisément la ou les structures en lien avec la douleur et/ou le trouble fonctionnel, ainsi que les mécanismes qui peuvent en avoir été l’origine.
Examen
Suite à cela, vous êtes examiné(e), sauf cas exceptionnel, en sous-vêtements. Vous garderez cette tenue jusqu’à la fin de la consultation. Il peut donc être judicieux de prévoir des sous-vêtements confortables.
L’examen est tout d’abord visuel. Il permet d’observer votre posture et d'évaluer les possibilités de mouvement d’une ou plusieurs articulations.
Les informations fournies par cet examen sont primordiales pour la suite de la consultation, aussi bien pour déterminer les techniques à mettre en œuvre que pour faire un bilan en fin de séance.
Selon les cas, différents tests cliniques peuvent être effectués en complément, notamment pour évaluer la fonction neurologique.
Enfin, des tests spécifiques sont utilisés pour établir un diagnostic mécanique précis.
Traitement
La phase de traitement peut comprendre plusieurs types de techniques, lentes ou véloces, appliquées à différentes structures (articulation, organe, tissu biologique).
Le choix de ces techniques prend en compte l’ensemble des informations recueillies précédemment, ainsi que l’âge et la morphologie du patient.
Ces techniques ne s’appliquent pas nécessairement à la zone douloureuse, car la cause de la douleur peut se situer à distance.
Le principal outil de l'ostéopathe, en complément de ses mains, est sa table de manipulation (les tables électriques peuvent comprendre de multiples réglages et équipements).
Bilan, suivi
Pour finir, un bilan reprenant des tests effectués en début de séance permet d’évaluer les bénéfices immédiats des manipulations. L’ostéopathe vous donnera certainement des conseils pour que les améliorations apportées durent dans le temps.
En complément à son traitement, il est tout à fait possible que l'ostéopathe vous préconise de consulter un autre professionnel de la santé (kinésithérapeute, podologue, dentiste, ophtalmologue, médecin traitant, rhumatologue, ...).
Pour des pathologies récentes, dites aiguës, une à deux séances supplémentaires peuvent s’avérer nécessaires.
Pour des pathologies chroniques, un suivi à plus long terme est le plus souvent recommandé, afin de prévenir le risque de récidive.
Le praticien pourra vous conseiller de limiter les efforts physiques après une séance d’ostéopathie, ou au contraire pourra vous encourager à en faire. La stratégie dépendra du diagnostic, du stade d'évolution, des paramètres particuliers du patient, etc. Il faut néanmoins s'attendre à une période durant laquelle l’organisme se réadapte aux nouvelles conditions mécaniques, pouvant générer parfois des douleurs transitoires. L’absence de douleur ne dispense pas non plus de rester vigilant durant cette période.